Christian Reber vient d'accéder à la présidence du Secours Alpin Romand, qui englobe 13 stations et compte 427 sauveteurs dans toute la Suisse romande, excepté le Valais. Passionné de l'histoire du sauvetage alpin, l'homme s'apprête à relever plusieurs défis dans sa nouvelle fonction.
Organisation, rigueur, efficacité. Il suffit de converser quelques minutes avec Christian Reber pour s'apercevoir qu'il possède ces qualités, essentielles dans le domaine du secours en montagne. Ce natif des Diablerets est le nouveau président du Secours Alpin Romand (SARO).
"Je vais me battre pour que les cantons concernés par le SARO participent au financement des 13 stations de secours de notre association. (...). Nous ne demandons pas à être rémunérés, mais la formation et le matériel coûtent: un tel accord est urgent afin d'assurer la relève». Enfin, un appel a été lancé fin 2015 pour étoffer l'effectif de conducteurs de chiens, insuffisant pour l'instant. (...)
Le sauvetage dans le sang
S'il n'est pas devenu guide, Christian Reber estime que c'est parce qu'il n'en a «pas les qualités». Pourtant, il a de qui tenir(...) Marqué par la mort d'un copain d'école à la suite d'une avalanche lorsqu'il n'avait que 11 ans, Christian Reber a contribué à organiser la colonne de secours des Diablerets (CSD) lors d'un autre événement dramatique: la recherche de deux adolescents en 1999, qui avait entraîné une mobilisation inédite. «Le chef de la CSD Roland Garin m'a donné ma chance, comprenant que j'étais qualifié pour l'organisation logistique. Son successeur Joël Morerod m'a permis d'aboutir le concept d'harmonisation de la structure», relève le nouveau président du SARO.
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